Le comité exécutif du Conseil d’administration dit : « Ça suffit! »
Bathurst, le vendredi 21 mai 2021 – Le comité exécutif du Conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité dénonce le comportement et les propos de certains médias et groupes activistes qui détruisent à répétition l’administration et la réputation de l’unique régie de santé francophone au Nouveau-Brunswick.
« Ça suffit, cela a maintenant assez duré. On personnalise le débat, on multiplie les attaques sur la présidente-directrice générale du Réseau, une femme francophone à la barre d’une régie de santé francophone, en employant différentes stratégies diffamatoires qui enflamment les débats destructeurs et nuisent considérablement aux efforts et au travail collaboratif », a déclaré Michelyne Paulin, présidente du Conseil. « Le comité exécutif réitère haut et fort sa confiance envers la PDG du Réseau et n’a aucun doute qu’elle possède toutes les aptitudes et les compétences nécessaires pour relever à la fois l’exhaustivité des défis liés au système de santé actuel et la cause des soins de santé en français au Nouveau-Brunswick », a-t-elle ajouté.
Le comité exécutif du Conseil exprime son inquiétude face aux efforts de recrutement et de maintien en poste qui sont aisément entachés par les différents intervenants qui apportent un débat asymétrique sur la place publique. « Les controverses alimentées par des organismes comme Égalité santé en français ne sont pas uniquement dommageables pour l’administration du Réseau, mais bien pour l’ensemble de son personnel. Cet organisme prétend vouloir faire respecter et concrétiser le droit de la communauté francophone, mais attaque de manière répétée et abusive la seule régie de santé francophone au Nouveau-Brunswick », a affirmé la présidente.
« Je comprends la peur et l’insécurité de cet organisme de même que celles de tous les intervenants qui, comme le Réseau, croient au respect de la Loi sur les langues officielles ainsi qu’à la vitalité d’une francophonie au sein de la province. Je demande toutefois un appel au calme et à la retenue. Accuser à tort la PDG et l’organisation sur des propos non fondés apporte le chaos et nourrit la désinformation. Rappelons-nous plutôt que l’union fait la force : celle de la survie de nos droits linguistiques et d’une offre de soins de qualité en santé », a-t-elle conclu.